Montagnes russes dans le volcan

Un robot errait sur un volcan. Chose rare et qui mérite donc d'être signalée. Ledit robot était à la recherche d'une réponse. Il ne savait pas où la trouver ni même par où commentcer pour chercher. Ses pas le menèrent jusqu'aux volcans de Sanctus.
Il chercha longtemps des traces de vie à l'extérieur, mais ce qu'il cherchait se trouvait à l'intérieur, et ça, c'est l'une des rares choses qu'il ignorait.
La terre se mit à trembler, 118 accéléra pour se mettre à l'abri. Malheureusement pour lui, il se prit le pied dans un caillou et chutta vers le sol qu'il ne rata pas, dommage. Il se mit donc à ramper vers une caverne qu'il voyait au loin, il allait vite, de plus en plus vite ; la peur lui donnait des ailes inutiles car il ne savait de toutes façons pas comment on s'en servait.
La quête du robot prit enfin fin, d'une seconde à l'autre, une faille s'ouvrit sous lui et il y plongea, l'enclume qui lui servait de tête la première.
Durant les quelques secondes qui lui firent comprendre à quel point des ailes pouraient lui être utile, 118 put voir des roches qu'il n'avait encore jamais vues et même les toucher, enfin, s'éclater dessus mais c'est tout comme.
Sa chutte luibre se termina dans un wagonnet. Il se releva lenbtement et put appercevoir devant lui une belle pente à environ quatre-vingts-dix degrés. Il se retrancha au fond du wagonnet d'un geste brusque qui lui fit amorcer bien malgré lui une descente dont il se serait bien passé.
Un mineur qui travaillait dans les environs nous apprit plus tard qu'il avait vu passer un wagonnet hanté qui criait "À L'AIDE !"...

Artiste Incomprise... Nombre de messages : 59 Date d'inscription : 12/08/2006

Soudain le robot précédement cité put voir quelquechose tomber du ciel (enfin du plafond) et s'écraser dans le wagonet à ses pieds. La chose précédemment citée était en fait une humaine, salie par la poussière qui était arrivé là par des moyens dont on se passera le récit. Elle n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait que déjà elle s'aggripait aux parois du véhicule infernale, ouvrant de grands yeux d'interrogation face à ce qui se passait. Soudain, vint une pente. Une montée plutôt. Une montée qui ne put être traversée que grâce à l'élan prit par les deux uluberlus, et qui fit arrêter le wagon lorsqu'il fut au point culminant. Jane regarda autour d'elle et ne pus constater que des deux côtés il n'y avait que de la descente, avec de la lave en dessous.
Elle regarda le robot qui lui faisait face d'un air las et lanca:

"Et maintenant on fait quoi? ._____."

Mais elle n'eut pas le temps d'avoir sa réponse que le wagon perdit son équilibre instable et roulant de nouveau le long de la descente infernale, perpétuant sa course folle, avec deux passagers paniqués qui s'aggripaient du mieux qu'ils pouvaient à son bord...

Quelqu'un d'autre venait de tomber dans le wagon, chose qui mérite aussi d'être signalée car fort improbable, l'inconnue avait plus de chances de mourir lamentablement dans la lave en furion que de tomber dans le wagonnet "conduit" par 118.
La course folle s'arrêta un moment. Le robot put en profiter pour "ouvrir" les yeux qu'il avait fermé dans son immense trouille. Il vit alors qui était tombé dans le véhicule ; une humaine plutôt jeune, ayant l'air d'adopter le look trop répandu des "dâââârk r3b3lz0rs g0ths". Elle eut le temps de lui poser une question avant que le wagonnet ne reparte pour une autre descente infernale :

"Et maintenant on fait quoi? ._____."

"ON VA TOUS MOURIR !"

Hurla le robot, agrippé aux parois rouillées du wagon. Le pessimisme n'était pas sa nature mais la peur lui dictait de s'attendre au pire... Et il arriva un peu plus tard. Après maintes montées et descentes à faire rendre son dîner, son déjeuner et même son petit-déjeuner à n'importe quelle personne normalement constitué et ses boulons à n'importe quel robot doté d'une bouche, le wagonnet rencontra un buttoir de fin de voie ferrée et s'encasta dedans. le choc projeta 118 contre le mur d'en-face où il encastra sa tête d'enclume.

"SORTEZ-MOI DE LÀ !"

Fit-il en essayant tant bien que mal de se dégager de la parroi rocheuse.

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Et en effet, on pu noter que la pauvre jeune fille rendit son repas. Heureusement l'allure et les directions prises lui évitèrent une pluie scato relativement gore. Puis d'un coup, en quelques secondes seulement, tout cessa. Le calme plat. Elle voyait devant elle le rail qu'ils avaient dévalés quelques secondes plus tôt, puis des parois rocheuses, puis le robot encastré dans le mur derrière elle.
Jane se restabilisa, essuyant la sueur de son front, et descendit du wagon avant de marcher lentement vers le robot. Enfin, ses jambes. Enfin, sa moitié quoi.
Elle resta muette un moment, laissant la machine s'agiter inutilement, avant de lancer calmement:

"J'te sors de là pour 300 Pièces d'or ._."

Elle avait tout son temps, elle.

*Trois ce...*

"Mais j'ai pas autant de pognon ! J'en ai même pas ! J'ai que des boulons de métal moi !"

118 se débattait comme un beau diable tout en geulant sur Jane qui n'avait pas l'air décidée à l'aider pour quelques boulons.
Ses efforts firent tout de même quelque chose, le sol trembla et une faille s'ouvrit là où était encastré le robot.
Il tomba par terre, sur ses "fesses" en imitation acier brossé. Il se releva avec difficulté à cause de son poids qui n'était pas celui de cette nouvelle génération de robots qui faisaient quelques kilos tout au plus. Il se dirigea ensuite vers la jeune fille qui avait partagé les motagnes russes avec lui.

"Mais c'st quoi ces manières ?! Ne vous a-t-on rien appris en matière de politesse élémentaire et de l'aide à autrui ?!"

Ces jeunes, tous les mêmes, mal élevés et ils laisseraient leur grand-mère en plein milieu de la route pour peu qu'elle ait un héritage consséquent.
Deuxième secousse. 118 se roula en boule pour se protéger. Elle avait réduit à néant toute sa combativité à l'égard de la jeunesse mal élevée.

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Jane haussa les épaule lentement, décue de pas avoir pu se faire un peu de blé sur le dos de ce tas de féraille. Mais bon, si il n'arivait que des bonnes choses ca se saurait nan? Toujours est il qu'à la question paniquée de la machine elle lanca calmement:

"Te fache pas, c'est pas contre toi ce que j'ai fait. J'aurai réagi pareil avec n'importe qui d'autre ._."

Ah! Un second problème!
Prévisible, et tellement lassant.
Le trou qu'avait fait 118 dans le mur semblait avoir aggrandi une fissure qui ne tarda pas à s'ouvrir complètement, laissant apparaitre une crevasse en face des deux paumés. Mais en plus de ca, le trou béant semblait s'aggrandir, puis bien vite se diriger en direction des deux lurons.
Jane plongea un regard pas motivé vers le robot, puis fit volte face et se mit à courir au plus vite tandit que la faille s'ouvrait de plus en plus, ne tardant surement pas à libérer un océan de lave :/

Incroyable ce jeunes ! Tous plus mal élevés que les autres ! Elle aurait fait la même chose avec n'importe qui d'autre ! Non mais !

"Justement ! C'est pire ! Moi, je suis un robot, je ne suis pas vivant, mais n'importe qui d'autre aurait pu mourir ici !"

Gamine insolente, 118 bouillait de rage.
Soudain, comme en réponse à ses propos énervés, la faille qui l'avait libéré pour 0 pièces d'or TTC s'ouvrit, de plus en plus grande, de plus en plus menaçante. Le bruity de la lave ausi bouillante que le robot se fit entendre du fond de l'abîme.
Jane avait déjà foutu le camp et le devançait d'au moins cent mètres. Il se mit à courir, porté par la peur et dépassa la jeune fille en coup de vent.

"CHAUD DERRIÈRE !"

Malgré sa forte masse, il battait aisément les plus grand recormen de vitesse, mais bon, il ne serait pas reçu : "C'est un robot" comme ils disent tous.
Il tomba, fut rattrapé par l'humaine, se releva, courru, la redépassa et fonça.
Une chose pourtant l'arrêta ; une falaise qu'il ne voulait pas descendre pour cause de vertige. Il faillit tomber mais se rattrapa comme il put et retomba sur ses fesses, immobile, terrorisé.

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"....aaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH!!!"

C'est tout ce qu'on pu entendre avant qu'une masse humaine s'écrase lamentablement sur Project 118, lui faisant mal autant qu'à elle. La jeune fille se releva avec peine, se frotant le derrière avec une légère grimace de douleur. Au début soulagée par le calme ambiant elle demanda au robot:

"Mais t'es qui toi en fait?..."

Leur conversation palpitante fut écourté de par une goutellette brûlante qui tomba entre eux deux en faisant fondre le sol. Après un silence et le passage d'une mouche, Jane leva la tête pour constater que la lave était en train d'leur tomber sur la gueule.
Elle regarda le robot d'un air las puis disparut en quatrième vitesse par le seul chemin possible.

Jane venait de sauter dans le vide comme Tarzan, sauf que lui, il arrive toujours à attraper une liane et que là, on ne savait pas sur quoi ils pouraient tomber.
La goutte de lave tombée du plafond de la grotte fit à peu près le même effet qu'une souris devant un éléphant à 118 : celui-ci aussi se précipita dans le vide, se rappelant que la fille lui avait posé une question.

"Je vous répondrait si mes prières au Dieu des Boulons ont servi à quelque chose !"

Et il rechutta, pour la deuxième fois de la journée qui promettait d'être mouvementée.
Les secondes s'écoulèrent très lentement, mais ceci ne sert à rien, c'est juste style...
Surprise ! l'histoire se répétait et le robot tombe encore une fois dans un wagon, ce coup-ci immobile.

"Ho ! Hé ! Où êtes-vous ?!"

118 venait de regarder autour de lui et ne voyait personne. Il était lourd, Jane arriverait peut-être peu après...

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Jane ne tarda pas à faire la même bêtise que le robot: à savoir se manger la gueule dans le wagon. Elle serait bien rester à glander en attendant que le wagon avance mais il semblait que la lave ne semble pas d'accord pour les laisser se reposer. Qui plus est ce wagon semblait plutôt lourd et le pousser aurait été une affaire délicate. Une idée lui traversa alors l'esprit. Elle s'avanca vers 118 qui était au wagon de tête, le poussa en dehors de celui-ci, sortit un petit pistolet de son sac, injecta un liquide sur le dos du Robot, le collant ainsi au véhicule. Une colle spéciale dernier cri terriblement résistante.
Elle leva la tête vers 118 et dis calmement:

"Au choix. La lave nous rattrape et on crève, ou tu cours en tirant le wagon et on est sauvé..."

Quelle garce. Mais elle s'en foutait. Au pire elle avait qu'à utiliser ce pistolet à glu pour se coller quelque part en sécurité, attendant la fin de la déferlante. Mais quel intéret dans le RP s'il n'y a pas d'aventures, de rebondissements, de traitrise, et de pains au chocolat?

Plus le choix maitenant, la lave aux fesses et une femme au volant, que demander de pire ? Un chien qui fait caca partout peut-être ? Mais bon, nous ne faisont pas de RP-achat et en plus, on a pas de belle fille pour mettre en valeur les produits...
Toujours est-il que 118 était le premier robot-wagon de l'histoire et qu'il était profondément dans la mouise.

Tu me le paiera un jour, je te le garantis, mais pour l'instant, RUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUN !"

C'est dur de courir avec un wagon dans le dos, mais c'est beaucoup plus facile si l'on sait que de la lave en fusion suit juste derrière. La première montée fut la plus dure et la plus pentue. Le "petit train" était très lourd... Il lâcha... La colle tenait bon, mais le métal du wagon, pas autant. Il était vieux et rouillé et venait de casser. Les wagons redessendirent la pente d'autant plus vite qu'ils étaient presque arrivés au sommet...

"Ça se passe de commentaires..."

Deux choix s'offraient au robot, fuir et revenir avec de l'aide pour récupérer le corps calciné de Jane, ou faire Tarzan et courir la sauver... Il préféra une troisième solution qui consistait à rester sur place pour réfléchir et attendre que quelque chose se passe...

Artiste Incomprise... Nombre de messages : 59 Date d'inscription : 12/08/2006

"Monde cruel......"

Lacha la jeune fille complètement désabusée.
Contrairement à 118 elle avait pour habitude de se sentir non pas paniquée, mais blazée quand ce genre de truc lui arrivait. Elle n'eut qu'à sauter du wagon en marche lorsque celui ci descendait pour être en sécurité. Comme en dessous d'eux s'étendait de nouveau une large zone de complet vide, la lave déboula dans le trou sans les atteindre, de par leur situation géographique élevée.

Une fois la lave passée elle se mit lentement à s'assécher, et le calme plat revint. La jeune fille se servit des planches de bois des railles comme d'une échelle pour rejoindre le robot et elle lui lanca avec sa même tronche inexpressive:

"Et maintenant on fait quoââââa???..."

Aucun sens de l'initiative ne se dégageait de Jane, à part peut-être celui d'aller chercher le seul robot qui se trouvait près d'elle pour venir l'embêter de questions sans intérêt.

"On peut se diriger vers la ville..."

Sous terre, pas de GPS pour 118, il ne devrait compter que sur une carte et une bousole un peu perturbée par les minerais présents dans ce royaume.

"Ce doit être par là."

Dit-il en désignant la direction que suivaient les rails. Il n'auraient plus besoin de se presser comme la lave s'était solidifiée, mais le robot préférait aller vers l'endroit où ils serait le plus en sécurité. La ville devait être à quelques kilomètres et le wagon ne les aidrerait plus à avancer. Le chemin à faire serait long, mais cela n'embêtait pas 118, par contre, l'humaine qui l'accompagnait... Il fit l'inventaire de tous les gadgets implantés dans son corps en les exhibant un à un mais il ne trouva rien qui pourait leur être utile. Tant pis pour elle, Jane n'avait fait que lui apporter des ennuis jusqu'à présent, elle devrait marcher si elle voulait le suivre. Le robot avait toujours un bout de métal collé dans son dos mais ça ne l'empêcha pas de se mettre en route.